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VARANASI

Les enfants sont maintenant accueillis dans un véritable foyer

​En avril 2019, un terrain, utilisé jusque-là par les riverains comme décharge   sauvage, a été loué par Jesumiel.

Ce lieu, assez grand pour les accueillir nombreux, présente l'avantage d'être proche du bidonville de Samne Ghât où vivent toujours les enfants dans leurs familles, Pour qu'il devienne un véritable foyer, appelé l'école, tous, petits et grands, ont travaillé dur.

 

Badal et Bhakti, deux jeunes adolescents, avec l’aide de quelques papas et mamans, ont nettoyé le terrain, consolidé les murs d'enceinte, réparé un bâtiment existant, aménagé les espaces et travaillé un carré de terre pour en faire un jardin potager.

Une installation sommaire pendant les premiers mois a permis d'accueillir   quotidiennement une cinquantaine de personnes,

 

Avec l'aide de bénévoles venus des quatre coins du monde, d'importants aménagements ont depuis été réalisés : entretien et peinture du bâtiment, construction, avec l'aide des mamans d'une structure en bambou pour se protéger du soleil, aménagement de la cuisine et de la salle de classe, plantations de fleurs.

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SAFI a financé l'achat d'un générateur et de deux auto-cuiseurs.

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Chaque jour, un temps est consacré aux apprentissages.

Chaque effort, aussi petit soit-il, compte. L'école, c'est un lieu où l'on est encouragé, où l’on reçoit des câlins, où l’on découvre ses talents, où l’on danse, où l’on chante, où l’on joue, où l’on saute à la corde, où l’on peint, où l’on dessine, où l’on expérimente, où l’on fait des activités manuelles simples… C'est un lieu où l’on s’apprivoise à travers l’art, où l’on possède un sac, un cahier, où l’on apprend à lire, à écrire et à compter… où l’on se connecte à la Terre en travaillant dans le potager et en soignant les plantes.

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SAFI finance, pour toute l'année 2020, le loyer du terrain où est implantée l'école.

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Des uniformes pour les enfants

Héritage de la culture britannique, l’uniforme est porté par tous les élèves indiens, aussi bien dans les écoles privées que publiques.

Chaque école possède sa propre tenue, c’est l’identité de l’école.

Pour que les enfants du bidonville se sentent des élèves à part entière,

SAFI a financé l'achat d'un uniforme pour chacun d'entre eux.

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Des uniformes bleus pour les plus jeunes, rouges pour les adolescents

Un rickshaw pour faciliter les déplacements

L’école s’est dotée, en tout début d’année, d’un rickshaw.

Conduit par Badal, il permet une autonomie des déplacements entre le bidonville et l'école. Chaque jour, il sert le matin à aller chercher les enfants dans leurs familles et à les ramener en fin de journée.

L'école se trouvant loin des lieux d'approvisionnement, il est très utile aussi pour aller faire les courses et pourvoit aux déplacements des uns et des autres.

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Badal revenant de chercher les enfants.

Des vêtements pour l'hiver

Début janvier, SAFI a financé l'achat de vêtements pour que Jesumiel puisse équiper chaque enfant de manière appropriée en vue de la saison plus froide.

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Journée de fête, début mars, pour Holi, la grande fête des couleurs

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... avec des invités venus de loin !

Annie, Marie, Claudine et Alain et quelques-uns des enfants pendant la fête de Holi.

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Du dentifrice venu de France

Grâce à la générosité du dentiste d'Annie, l'équipe SAFI a rempli ses valises de centaines de petits tubes de dentifrice qui ont fait le bonheur des enfants et permettent un lavage des dents efficace et agréable. 

Des plateformes et du matériel pour les femmes

Lors de son séjour en mars à Varanasi, l'équipe SAFI a équipé les femmes de deux plateformes pour leur permettre d’être plus à l’aise et pouvoir mieux présenter les objets qu’elles vendent. De la laine et du matériel pour qu'elles puissent continuer à confectionner les bijoux ont aussi été achetés.

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Financement des loyers des familles

Comme tous les mois depuis plusieurs années, SAFI aide plusieurs familles, sorties du bidonville au bord du Gange, à payer le loyer de leur petit logement. 

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FARIDABAD

Comme chaque année,

SAFI soutient le projet d'accès à l'autonomie des femmes et la scolarisation des enfants du bidonville.

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Mme Baisla et quelques-uns de ses élèves

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Les femmes devant le local

où se déroulent les cours de couture

Scolarisation des enfants

Une cinquantaine d'enfants du bidonville sont scolarisés et reçoivent chaque jour 3h30 d'enseignement.

Chaque mois, SAFI finance le salaire de Mme Baisla, l'enseignante, ses frais de déplacement et les besoins en matériel scolaire.

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Accès à l’autonomie des femmes

Chaque mois, SAFI finance le salaire et les frais de déplacement du professeur de couture, le loyer et les charges du local où ont lieu les cours.

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COVID-19, CONFINEMENT ET CRISE HUMANITAIRE

Aide alimentaire d'urgence pour Faridabad et Varanasi

 

La crise sanitaire en Inde se double d’une grave crise humanitaire !

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En raison du confinement décrété le 24 mars par le gouvernement indien pour limiter la propagation du Coronavirus et l’arrêt de l’économie qui en a découlé, la situation en Inde, pays d’un milliard quatre cents millions d’habitants, est particulièrement difficile à vivre pour les plus démunis, les soixante-quinze millions de personnes qui vivent dans des conditions d’extrême pauvreté, dans des bidonvilles ou dans la rue.

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Le confinement aggrave la pauvreté à grande vitesse.

Comment survivre quand l’économie s’arrête ? Comment survivre quand la police, pour "protéger leur santé", oblige les pauvres à rester sur les terrains vagues ou entre leurs murs de carton et de chiffons ? Quand, faute de ressources, on ne peut plus nourrir ses enfants ?

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« Pour nous les pauvres, le confinement, ça ne veut rien dire. Le confinement, c’est pour les riches, ceux qui en ont les moyens », dit un chiffonnier de Bhalswa, une des grandes décharges de New Delhi.

« Le virus ne nous tuera pas, nous serons déjà morts de faim », dit une habitante d’un bidonville.

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Le bidonville de Faridabad

La situation, dans le bidonville de Varanasi tout comme dans celui de Faridabad, est, comme partout ailleurs en Inde, particulièrement préoccupante en raison de l’impossibilité pour les familles de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.

 

33 familles à Varanasi et 45 à Faridabad, comptant au minimum 5 à 6 personnes chacune, et n’ayant pu, en raison de la suppression de tous les transports et la fermeture des frontières étatiques, regagner les villages dont elles sont originaires, sont confinées dans leur bidonville sans aucune ressource ni aide du gouvernement.

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Le bidonville de Varanasi

Un grand élan de solidarité de tous les amis de SAFI

pour pallier à la crise sanitaire engendrée par le confinement.

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Début avril, nos partenaires indiens, présents aux côtés des enfants et des familles à Varanasi et Faridabad, nous ont alertés sur la gravité de la situation.

SAFI a immédiatement envoyé une aide financière de 1000 €, à chacun de nos deux partenaires, pour permettre l’achat de nourriture (riz, lentilles, fruits) pour les familles.

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Mais au conseil d'administration de SAFI, l'inquiétude est grande.

Toutes nos manifestations étant annulées et donc, malgré un bon démarrage des activités et des adhésions ou ré-adhésions en début d'année, sans rentrées d'argent pendant de longues semaines encore, nous nous interrogeons sur les possibilités d’aide que nous pourrons  apporter aux familles et aux enfants que nous soutenons à Varanasi et Faridabad.

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Nous avons alors pris la décision de lancer un appel à l'aide à tous les adhérents et amis de notre association.

Les réponses ont plus que largement dépassé nos espérances. Grâce à la réactivité et à la grande générosité de tous, nous avons reçu de nombreux dons et avons pu renvoyer de l’argent à nos partenaires pour aider les familles dans le besoin à se nourrir.

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Distribution de l'aide alimentaire à Faridabad

A Faridabad, dans le cadre réglementaire imposé par la police locale, M. et Mme Dsouza, aidés de quelques femmes du bidonville, ont fait les achats et organisé la distribution de nourriture, de médicaments et de produits de première nécessité.

A Varanasi, Badal, Bhakti, deux jeunes adolescents issus du bidonville et formés par Jesumiel, ont pris les choses en main pour l’achat, la confection et la distribution de la nourriture.

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Distribution de l'aide alimentaire à Varanasi

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